Cette famille regroupe tous les métiers, qui interviennent ensemble, conjointement ou successivement, dans le « parcours beauté-bien-être » d’une clientèle diversifiée, de plus en plus avertie, exigeante, influencée par les évolutions technologiques, la mode et les tendances et à la recherche de nouvelles expériences. Les métiers de l’esthétique cosmétique parfumerie et de la coiffure s’inscrivent dans le secteur économique du bien-être, qui a progressé de 2015 à 2017 de 6,4 % par an, soit presque deux fois plus rapidement que l’économie mondiale (3,6 %). Selon les chiffres de l’Insee, en France, le budget des ménages consacré à leur apparence physique est en augmentation depuis 2015. L’apparence physique regroupe, toujours selon l’Insee, aussi bien les vêtements, les chaussures, les soins et biens personnels et les effets personnels (bijoux, montres, sacs …). Aujourd’hui, 32,2 % du budget de l’apparence physique est consacré pour les soins et biens personnels. La part du budget des ménages, allouée aux vêtements diminue au profit des soins de beauté. Cependant dans un contexte économique tendu, depuis 2018, les tendances d’achat évoluent à la baisse avec une orientation des choix vers des produits de plus grande qualité, naturels ou bio.

Filière dynamique en France, le marché du bien-être et de la beauté est en pleine mutation et à la recherche de nouvelles prestations. Virage digital, nouvelles technologies, vente de produits en marque propre et prestations sans rendez-vous, à domicile, constituent autant de moyens pour les enseignes de pérenniser le dynamisme du secteur.

Pour capter et fidéliser la clientèle, les enjeux pour les enseignes du secteur sont les suivantes :

• Les innovations technologiques : les clients sont plus sensibles à l’innovation et à l’introduction de nouvelles technologies dans leur routine beauté. Les prestations de beauté et de bien-être s’appuient notamment sur les innovations technologiques issues de la recherche sur les produits cosmétiques, les matériels et les équipements. La « beauté connectée » et ses outils associés font leur entrée sur ce marché répondant en partie à une forte demande de personnalisation des prestations.

• Le virage du digital : la place croissante du digital offre de nouvelles possibilités de communication, de diagnostic ou de prise de rendez-vous, de paiement, dont s’emparent les professionnels des métiers de la beauté et du bien-être. Face à l’offre en ligne, le parcours d’achat a évolué et se caractérise par une alternance des points de contacts en e-commerce et en vente traditionnelle.

• La personnalisation des prestations : un des multiples enjeux est la montée en compétences des professionnels de la filière aux services de la clientèle nécessitant de renforcer une culture commune. En effet, les activités de valorisation de l’image de la personne s’exercent de plus en plus souvent dans des lieux identiques, aussi la prise en charge globale et la personnalisation des services associés visent à ce que les clients soient reconnus, se sentent spéciaux et valorisés au cœur de l’institut.

• La qualité des produits proposés en institut et en salon : qu’ils soient destinés aux soins en cabine, lors du soin ou à la vente en direct, l’accent doit être mis sur la qualité des produits. L’acte de vente est indissociable du savoir-faire du professionnel, permettant de prolonger à domicile les bienfaits des soins prodigués. La connaissance de la clientèle, qui sait désormais décrypter les étiquettes, nécessite que le professionnel soit en capacité d’éclairer sur l’innocuité des produits pour le client comme pour l’environnement.

La formation des professionnels requiert une parfaite maitrise des gestes professionnels, des connaissances scientifiques et technologiques solides et engagent une veille permanente sur l’évolution des technologies, de la mode et des tendances. Avec le souci de préserver la santé de leur clientèle, les acteurs de la filière agissent conformément aux réglementations en vigueur et mettent en œuvre des démarches respectueuses de l’environnement.

Sensibiliser les élèves dès leur entrée en formation à la culture de la filière, à la vie de l’entreprise, aux enjeux du secteur beauté et bien-être, a pour objectif et ambition de leur permettre de construire leurs parcours scolaire et professionnel à venir.