Jouer pour apprendre

, par Claude Alazard, Florence Caminade, Karl Bazin

Encore marquée par les principes qui sous-tendent la pédagogie traditionnelle (et en particulier, la relation descendante enseignant détenteur du savoir-élève apprenant, la mise en œuvre répétitive par l’élève de tâches prescrites par l’enseignant, les efforts fournis nécessairement par l’élève pour garantir une bonne insertion scolaire et sociale), la relation entre le jeu et l’éducation, portée notamment par le développement des jeux sérieux, évolue pourtant rapidement. Rappelons que paradoxalement, pour Cicéron et ses contemporains, « Ludus » en latin signifiait à la fois le jeu mais aussi l’école…

Aujourd’hui, travaillant avec des élèves nés à l’ère du numérique et mus par la recherche d’une efficacité pédagogique accrue, de plus en plus d’enseignants s’interrogent sur la place à accorder au jeu dans leurs pratiques.

Si des recherches, toujours plus nombreuses, mettent clairement en évidence les apports du jeu dans les apprentissages, elles montrent également que le jeu à l’école requiert nécessairement un cadre et une stratégie pédagogique bien définis. Comment le jeu peut-il constituer un véritable objet pédagogique permettant l’enseignement de savoir-faire et de savoir-être mais aussi de connaissances ?

C’est à cette question qu’ont tenté de répondre trois enseignants au sein d’un groupe de travail du CREG.

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