Ils reprennent la position orthodoxe.
LA
LIBERTE |
- Influence de l‘idéalisme rationnel kantien |
EUCKEN |
NOTION D’ORDRE : Dans
la pensée libérale, la liberté conduit à l’ordre.
Les libertés individuelles conduisent à l’ordre social. |
RUEFF | La
liberté de chacun conduit collectivement à l’ordre social
(lois statistiques). La loi de la CPP est différente de la réalité mais permet d’analyser la réalité (conception scientifique). |
HAYEK | Phénomène
d’imitation qui conduit à une ordre spontané. La liberté des individus + le comportement social conduit à l’ordre social ; |
NOTION DE JUSTICE SOCIALE : | |
EUCKEN | Correspond à l’économie sociale de marché (soziale Markwirtschaft) en Allemagne (assurances sociales, cogestion). |
HAYEK | Les actions sociales sont contraires à la liberté. Il faut assurer l’égalité des chances ; alors l’inégalité des résultats devient justifiée. |
M. ALLAIS | - L’équilibre économique général assure l’efficacité maximale. La justice sociale implique un jugement éthique. |
Milton
FRIEDMAN |
LA DEFENSE DE LA MONNAIE La
relation monnaie/liberté est étroite. - THEORIE QUANTITATIVE DE LA MONNAIE REHABILITEE -
relation entre la masse monétaire, les prix et le revenu national
en longue période. |
M. ALLAIS | Il
reformule la théorie quantitativiste après une analyse statistique. - il existe bien une relation entre la masse monétaire et les prix mais le coefficient est instable ; il dépend de la mémoire économique. C’est une théorie héréditaire. - Les agents oublient plus facilement les périodes troublées. - Il existe un indice psychologique. |
J. RUEFF | Le mécanisme de la régulation monétaire est fragile il dépend de la création et de la destruction monétaire. Il y a un risque si excès de crédit ou afflux de devises. (plus de destruction monétaire). |
Milton FRIEDMAN | TAUX
DE CHANGE : - critique des accords de Bretton Woods instaurant un système de changes fixes. - Il préconise dès 1950 un système de changes flottants (qui ne sera retenu qu’en 1973). |
J. RUEFF | -
Il préconise une transformation du SMI - il y voit une institution qui empêche les variations erratiques du taux de change. |
Milton
FRIEDMAN et |
- LE DILEMME INFLATION CHOMAGE -
Courbe de Phillips. |
LUCAS | Critiques
: - le comportement et les relations structurelles des ménages et des entreprises peuvent se modifier et la courbe de Phillips n’est pas stable en longue période. |
GORDON | - Il faut tenir compte d’autres variables d’offre : chocs pétrolier, politique monétaire, prix, revenus, prix des importations. |
HAYEK | -
EXPLICATION DU CYCLE PAR LES PRIX RELATIFS : LE TRIANGLE
D’HAYEK - il analyse la structure du capital comme l’ensemble des étapes du processus de production des biens de consommation à travers l’utilisation des biens intermédiaires. - La structure de l’offre se déforme sous l’effet d’une variation de la demande ou de la masse monétaire. - Si baisse de la demande biens de conso., les prix de ces biens baissent, mais les prix relatifs des biens intermédiaires augmentent (allongement du triangle vers le haut). - Si la Masse monétaire augmente, les prix des biens de conso. Augmentent et les prix relatifs des biens intermédiaires baissent. C’est une théorie monétaire du cycle. |
LE MARCHE CONCURRENTIEL C’est un impératif de politique économique |
|
M. ALLAIS | -
MARCHE CONCURRENTIEL = EFFICACITE La concurrence conduit à l’efficacité maximale. |
EUCKEN | La concurrence est fragile. Elle nécessite un cadre particulier. La politique économique doit façonner un cadre à la concurrence, la politique de concurrence. |
L’ECOLE
DE CHICAGO : STIGLER Nobel en 1982 |
-
LA POLITIQUE DE CONCURRENCE - les barrières à l’entrée, quand elle sont naturelles, sont nécessaires à l’efficacité. - Politique de déréglementation : anti-trust |
BAUMOL, WILLIG, PANZAS | Notion
de marché contestable : - pas de barrière à l’entrée ni à la sortie, - Accès par les entreprises à la même technologie, - Information parfaite, - Il est possible d’entrer ou de sortir du marché avant que les entreprises en place ne puissent ajuster leur prix. Un marché est concurrentiel quel que soit le nombre des firmes qui y opère, même s’il n’y en a qu’une quand un concurrent éventuel peut s’y implanter (c’est–à-dire quand le marché est contestable. - dans certains cas, un ensemble de biens peut être produit plus efficacement par une seule entreprise. - Cette notion de contestabilité explique la structure des différentes branches industrielles. - Elle fournit une norme à la politique de privatisation : un marché contestable doit être laissé aux entreprises privées. |
ECOLE DE HARVARD : CLARK | -
Notion de concurrence praticable - les firmes créent des barrières artificielles à l’entrée (différenciation des produits, publicité). |
LIBERALISME ANTI-KEYNESIEN, ANTI-ETATIQUE | |
RUEFF / KEYNES | -
PROFONDE HOSTILITE DES NEO-LIBERAUX Controverse J. RUEFF / KEYNES sur la cause du chômage dans les années 30. - Pour J. Rueff, le chômage est dû aux salaires trop élevés, - Pour Keynes, le chômage est dû à l’insuffisance de la demande effective (salaire nominal rigide à la baisse). - Pour Keynes, le salaire est un revenu, - Pour J. Rueff, le salaire est le prix à payer pour l’entrepreneur. - Keynes préfère agir sur l’inflation, - J. Rueff préfère agir sur les salaires. |
KEYNES / FRIEDMAN | Controverse
Keynes / Friedman sur la notion de revenu - Friedman : revenu permanent- revenu transitoire. Il procède par une analyse en terme d’élasticité de la demande / revenu et non par propension (typiquement keynésienne). |
Maurice ALLAIS |
Pour
M. Allais, le taux d’intérêt n’est pas que le
prix de la liquidité (dépassement de la théorie keynésienne),
c’est aussi : |
Arthur LAFFER | -
L’ECONOMIE DE L’OFFRE - Il dénonce l’abus de fiscalité : « trop d’impôt tue l’impôt ! » - Courbe de LAFFER |
J. BUCHANAN et TULLOCK (juriste) | -
LA THEORIE DU « PUBLIC CHOICE » - critique des « new welfare economics », « L’Etat est un Robin des bois myope ». La plupart des interventions de l’Etat ne sont pas réellement utiles, créent des rentes et s’apparente à un jeu à somme négative. - Théorie du marché politique : l’électeur est un consommateur qui achète des biens collectifs (défense justice…) mais le consommateur est un tricheur (free rider), il veut les avantages sans en payer le prix (en faisant supporter aux autres citoyens les inconvénients) - Analyse de la bureaucratie : les fonctionnaires maximisent leur fonction d’utilité et poursuivent des objectifs de pouvoir, de prestige, voire l’intérêt général. Ils réclament sans cesse une augmentation du budget de leur service. |
CONCLUSION
: - stabilité des prix grâce à la maîtrise de l’accroissement de la masse monétaire. - Politique de concurrence, - Equilibre budgétaire et privatisatisations |